RHUME DES FOINS les CAUSES et REMÈDES -ALLERGIE TRAITEMENT et PRÉVENTION

RHUME DES FOINS les CAUSES et REMÈDES – ALLERGIE TRAITEMENT et PRÉVENTION

Rhume des foins

rhume des foins

(Pollinose, Rhinite allergique saisonnière)

Description

Le « Rhume des Foins » est aussi connu sous le nom de pollinose ou rhinite allergique saisonnière . Dans la plupart des cas, un unique allergène déclenche les symptômes presque à la même période de l’année. Les crises de printemps sont généralement dues au pollen des arbres (pas du foin), alors que les pollens de l’herbe dominent en été et ceux des mauvaises herbes en automne. Le « rhume des foins » touche environ 15 % des Canadiens.

Causes

Comme l’asthme, le rhume des foins est une maladie atopique. Cela signifie que le corps réagit trop vivement à certaines substances extérieures. La libération d’histamine -un produit chimique présent dans la plupart des cellules animales – est l’une de ces réactions. L’histamine dilate les vaisseaux sanguins, ralentit le flux sanguin et fait baisser la tension artérielle. Elle peut aider le corps en localisant le flux sanguin et par conséquent, l’infection, dans un site unique. Cependant, l’histamine libérée dans les voies nasales ou les voies aériennes provoque leur constriction. Elle peut aussi entraîner des spasmes musculaires qui se manifestent par l’éternuement ou la toux.

Comme l’asthme, le rhume des foins peut être héréditaire, mais des allergies particulières comme celles du pollen de l’herbe, de l’herbe à poux et d’autres ne le sont probablement pas. En revanche, la prédisposition à l’allergie est héréditaire. Ainsi, le pollen auquel on est le plus exposé deviendra l’allergène qui provoquera une réaction.

Parmi les pollens les plus susceptibles de provoquer une réaction allergique, on peut citer :

  • Les pollens d’arbres de printemps tels que le chêne, l’orme, l’érable, l’aulne, le bouleau, le genévrier, l’olivier
  • Les pollens d’herbes d’été, comme le cynodon, la fléole des prés, la flouve odorante, le dactyle pelotonné, le sorgho d’alep et ceux des mauvaises herbes comme le chardon de Russie et le plantain lancéolé
  • Les pollens des mauvaises herbes d’automne, en particulier l’herbe à poux
Symptômes et Complications

La plupart des gens qui souffrent d’un rhume des foins en sont conscients. Les symptômes sont évidents : écoulement nasal, éternuements, démangeaisons et congestion. A cela peuvent s’ajouter d’autres symptômes courants : larmoiements, toux, céphalées et irritabilité.

Généralement, le rhume des foins apparaît régulièrement à la même période de l’année. Il se distingue des autres allergies, par exemple aux acariens présents dans la poussière ou aux poils de chat. Par ailleurs, le rhume des foins provoque souvent un rougissement des yeux, qui n’apparaît pas dans le cas des « allergies domestiques », mais peut aussi entraîner une légère obstruction des oreilles, en particulier chez l’enfant.

Diagnostic

Pour reconnaître le « rhume des foins », il est important de se souvenir des circonstances exactes dans lesquelles les symptômes sont apparus et ont disparu. Ces informations donnent au médecin ou à l’allergologue des indices précieux quant à l’origine des symptômes et facilite le diagnostic.

Parfois, le médecin ou l’allergologue recommande un test cutané afin de détecter l’origine de l’allergie. Cet examen consiste à gratter la peau pour y déposer de petites doses standardisées des allergènes les plus courants. Si une petite irritation apparaît, cela indique une allergie à cette substance. La plupart de ces tests sont indolores.

Les informations concernant le lieu d’habitation et de travail et le moment où les symptômes sont les plus aigüs peuvent aider l’allergologue à dresser une courte liste des causes possibles. Si aucun des tests cutanés ne provoque de réaction, il peut s’agir d’un autre type de rhinite (irritation nasale). On peut confondre ces maladies avec le « rhume des foins » :

  • La rhinite vasomotrice

    La membrane de la muqueuse nasale gonfle sous l’effet de l’augmentation du flux sanguin et provoque un écoulement et une congestion du nez. Cette affection n’a pas de cause connue. Il ne s’agit pas d’une maladie allergique.

  • La rhinite chronique

    Elle peut-être la prolongation d’un rhume courant ou un symptôme d’une autre maladie comme la syphilis ou la tuberculose.

  • Les rhinites médicamenteuses

    Elles sont provoquées par l’abus de sprays décongestionnant  qui paradoxalement, accroissent la congestion lorsqu’on les utilise plus de 3 jours consécutifs.

Traitement et Prévention

On peut prévenir le rhume des foins en apprenant à contrôler son environnement.

Pour prévenir ou atténuer les symptômes, il suffit d’éviter l’exposition aux allergènes qui provoquent éternuements et démangeaisons. Voici quelques astuces efficaces pour les patients atteints du rhume des foins :

  • Garder les fenêtres fermées et utiliser l’air conditionné à la maison et dans la voiture pour réduire l’exposition aux pollens extérieurs.
  • Limiter ou éviter de pratiquer des activités en plein air pendant les heures de forte concentration de pollens (entre 5 et 10 h du matin). Vérifier quotidiennement les taux de pollens à la télévision, sur Internet ou dans les journaux.
  • Si vous devez passer plusieurs heures à l’extérieur, n’oubliez pas de prendre une douche et de changer vêtements et chaussures pour éviter de rester en contact avec le pollen résiduel.
  • Ne pas tondre le gazon, ni ratisser les feuilles. Ces activités agitent en l’air pollen et moisissures.
  • Ne pas laisser sécher les draps ou les vêtements à l’extérieur ; Ils peuvent capter le pollen et la moisissure.

Cependant, il n’est pas toujours possible de contrôler son environnement, d’éliminer ou d’éviter les allergènes, en particulier ceux qui sont véhiculés par l’air.
De nombreuses personnes ont besoin de traitement médicamenteux. Heureusement, la plupart des patients réagissent bien aux médicaments. On traite couramment le rhume des foins par des antihistaminiques. Ces médicaments sont disponibles sous forme de cachets, de spray ou de gouttes oculaires. Si un antihistaminique absorbé par voie orale provoque une somnolence, on peut généralement trouver un produit alternatif qui n’entraînera pas ces effets. Pour les symptômes très sévères pendant la saison du rhume des foins, un spray corticostéroïde eut être prescrit par un médecin si les antihistaminiques ne suffisent pas.

Si les antihistaminiques ne sont pas efficaces et si un sujet ne peut éviter l’allergène, la solution de dernier recours est la désensibilisation, parfois appelée hypersensibilisation ou immunothérapie à l’allergène. De petites quantités d’allergène sont injectées régulièrement, avec augmentation progressive de la dose. Il s’agit d’affaiblir peu à peu la réaction immunitaire. Les injections d’allergène sont pratiquées 1 ou 2 fois par semaine. Après 6 mois environ, le traitement d’entretien peut débuter. Les injections d’entretien sont généralement administrées une fois par mois. Après 3 à 5 ans de traitement, certains patients peuvent se passer d’injections.

La désensibilisation n’est pas sans risque. Dans certains cas très rares, le patient développe une grave réaction immunitaire appelée choc anaphylactique, qui peut être fatale. Les personnes en cours de désensibilisation doivent généralement patienter une demi-heure sur place après chaque piqûre pour s’assurer de l’absence de réaction. Il est souvent préférable de réduire la dose pendant la saison des pollens. La fin de la période annuelle des allergies est le meilleur moment pour commencer une désensibilisation.

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Un commentaire

  • Christine

    Merci pour ton article ! C’est ma maman qui va être contente de lire tout ça. le rhume des foins ne l’épargne jamais du coup elle ne passe jamais de super bon été et pour moi qui n’est pas ce problème je trouve vraiment regrettable. Elle ne sort pas du tout certain jours tellement c’est puissant …